Le lycée François Xavier a peut être trouvé le meilleur moyen d’empêcher les élèves d’utiliser leur téléphone en classe…

Depuis la rentrée scolaire 2017, l’équipe pédagogique du lycée agricole privé François Xavier, rue du Chapitre à Besançon, applique une nouvelle mesure contre l’utilisation des téléphones portables en classe par les élèves : une mallette enfermant à clé les smartphones pendant les heures de cours…

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Cette nouvelle mesure fait suite au non-respect du règlement intérieur de l'établissement les années précédentes, demandant aux élèves d'éteindre et de ranger leur téléphone dans leur sac pendant les heures de cours. "Avant toutes les excuses étaient possibles : -j'ai pas de montre donc mon téléphone me donne l'heure-, ma maman m'a envoyé un SMS, il faut que j'y réponde tout de suite-…" nous raconte Thierry MRaffko, directeur du lycée François Xavier, "il n'y avait pas une journée sans qu'un téléphone ne soit confisqué par un enseignant, ça nous empoisonnait", ajoute-t-il. 

Chaque élève dépose son téléphone dans la mallette…

La nouvelle règle de ce lycée bisontin en matière de téléphone portable oblige chaque élève à déposer son ou ses téléphones (oui oui, certains élèves ont deux voire trois appareils !) dans une mallette qui est fermée à clé par l'enseignant et sous sa responsabilité. Les lycéens peuvent récupérer leur téléphone à chaque pause de la journée à 10 heures, 12 heures, 16 heures et à la sortie, et le remettre dans la mallette à chaque début de cours. 

Résultats ? 

Si certains enseignants étaient "dubitatifs" lorsque cette idée de mallette a été proposée lors de la réunion bilan du lycée en juin 2017, "ils se sont rapidement rendus compte des bénéfices", nous explique Monsieur MRaffko. L'équipe pédagogique constate plusieurs améliorations au bout d'un mois d'essai : "il y a plus de concentration en cours, ça ramène de la sérénité" et, chose qui n'est pas négligeable, "le réseau WiFi du lycée n'est plus saturé" ! 

Du côté des élèves, le directeur de l'établissement a observé que celles et ceux en première année avaient "très bien accepté" cette mesure. En revanche, pour les jeunes en deuxième année, la pilule a été plus difficile à avaler pour certains qui, possédant plusieurs téléphones, n'en mettaient qu'un seul dans la mallette pour profiter des autres. "Mais ils ont fini par respecter" la règle.

Voilà une idée qui semble profiter à tout le monde ! Un exemple à suivre dans les autres établissements publics et privés ?

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