"D’habitude la fermeture d’un musée ça ne se fête pas, mais là c’est une fermeture hyper positive. Il y aura un avant et un après 2017", explique Emmanuel Guigon, directeur et conservateur du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, lequel ferme ses portes ce dimanche 13 avril pour trois ans de travaux (lire notre article ci-dessous).
Trois jours de fête
Les festivités débutent vendredi 11 à 19h par un prologue au CDN. L’occasion de découvrir, par un documentaire et un solo dansé, comment la danseuse-chorégraphe Aurore Gruel et la vidéaste Delphine Ziegler, de la compagnie Ormone, en résidence au musée en 2012 et 2013 se sont inspirées de la gestuelle des conservateurs et des restaurateurs alors occupés au chantier des collections.
Retour au musée, place de la Révolution, samedi 12 dès 10h. Au programme du week-end, des visites guidées des quelques chefs d’œuvre encore présentés au rez-de-chaussée et de l’exposition "Musée en chantier" (lire notre article ci-dessous), des visites contées et musicales à la carte avec Mapie Caburet conteuse de la compagnie A la Lueur des Contes, Jan Vaclav Vanek, guitariste et multi-instrumentiste, et un guide, ainsi que des ateliers, à partir de 8 ans, "Imagine ton musée rénové" (sur inscription).
Deux nocturnes
Et pour que la fête soit encore plus belle, le musée fait nocturne. Samedi après un solo de danse d’Aurore Gruel à 19h, est annoncée à 21h une surprise musicale de 45 minutes par l’ensemble Tetraktys. "Dimanche à 18h arrivera l’heure fatidique de la fermeture. Pour ne pas se séparer de manière trop triste, il y a aura une déambulation de clôture par la compagnie Astragale", signale Nicolas Bousquet, chef du service du développement culturel du musée. Cette performance a été conçue en relation et pour le musée par la chorégraphe Lulla Chourlin et la chef de chœur Frédérique Cesselin. "Lulla Chourlin travaille beaucoup sur la gestuelle. Elle s’est inspirée des espaces du musée et de ses collections. L’accompagnement chanté permettra de découvrir l’acoustique du lieu", précise-t-il.
N’oublions pas d’ajouter que tout cela est gratuit et ouvert à tous. "On espère toucher tous les publics, des plus jeunes ou des moins jeunes, des amateurs de musique comme de danse", indique Nicolas Bousquet.
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