Le site de General Electric Belfort bloqué depuis trois jours

L’usine General Electric (GE) de Belfort est bloquée par des salariés depuis le mardi , mouvement qui a entraîné le report de la présentation de la nouvelle motrice du « TGV du futur » prévue vendredi sur le site voisin d’Alstom, ont indiqué jeudi la CGT et Alstom.

© Page Facebook-Intersyndicale General Electric Belfort

Toutes les entrées et sorties de camions du site de GE sont empêchées, selon la CGT. Ce blocage a été lancé mardi par des ouvriers des ateliers de fabrication des turbines nucléaires de GE dans le cadre des négociations salariales annuelles.

Rejoints par des employés d'autres entités du groupe, ils réclament l'octroi d'une prime accordée à certains salariés mais pas aux ouvriers et aux techniciens, a indiqué la CGT.

Inquiets pour l'avenir de leur usine, des salariés d'Alstom ont rejoint à leur tour le mouvement et débrayé mercredi.

Ce mouvement "a un impact sur les livraisons sur le site d'Alstom", a confirmé une porte-parole d'Alstom. Il a entraîné un "report" de la présentation de la nouvelle motrice du "TGV du futur" qui doit entrer en fonction en 2024, a-t-elle indiqué.

"L'enjeu, c'est le maintien de l'outil industriel, que ça soit chez GE ou chez Alstom", a déclaré le délégué CGT de GE Laurent Santoire. "C'est la convergence des luttes", a renchéri un autre délégué CGT de GE Saïd Bersy.

La direction de GE Steam Power à Belfort a appelé mercredi "au déblocage du site", réaffirmant sa "volonté de poursuivre les discussions dans le cadre d'un dialogue social apaisé et constructif" autour d'une "prime de performance pour l'année 2021".

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