Le tribunal judiciaire de Besançon accueille de nouveaux magistrats

Ce lundi 2 octobre, le président Alain Troilo et le procureur de la République Étienne Manteaux ont présenté leurs deux nouveaux magistrats récemment arrivés au tribunal judiciaire de Besançon ainsi que la récente promotion de madame Chrisitine de Curraize. 

© Élodie R.

S’il regrette que le départ de Julie Fergane-Tauzy, devenue procureur du Jura, n’ait pas pu être "compensé par l’arrivée d’un nouveau collègue, nous étions huit magistrats du parquet jusqu’au mois d’aout, nous sommes sept depuis le 1er septembre", le procureur de la République Etienne Manteaux, a toutefois souhaité la bienvenue aux deux nouveaux magistrats arrivés en septembre au sein du tribunal judiciaire.

Déjà passé par Besançon, Marc Monnier arrive de Lons-le-Saunier et remplace Marjolaine Poinsard en qualité de nouveau vice-président chargé des fonctions de juge d’instruction. Son cabinet compte "d’importantes informations judiciaires en cours" a précisé monsieur Manteaux, "vous ne vous y ennuierez pas tant l’activité y est intense" a complété le président Alain Troilo. Mais "vous êtes un homme de défi monsieur Monnier et je suis persuadé que vous serez à la hauteur de cet enjeu" a déclaré à son intention Étienne Manteaux.

Christine de Curraize devient procureur de la République adjointe

En provenance de Mulhouse, Isabelle Bouvier était autrefois avocate au barreau de Montbéliard, "un changement de paradigme qui témoigne de vos capacités d’adaptation" a souligné le président. Elle exercera cette fois des fonctions de cabinet en tant que nouvelle juge d’application des peines. Des fonctions "exigeantes qui nécessitent de faire preuve au quotidien de fermeté et d’humanité" a ajouté Étienne Manteaux qui lui a également dit pouvoir compter sur des collègues "toujours à votre écoute". 

Mme Christine Goulard de Curraize est nommée procureur de la République adjointe au sein du parquet de Besançon après y avoir exercée dix années en qualité de vice-procureur. Une promotion dont le procureur de la République, n’a pas tari d’éloge. S’il reconnaît qu’il s’agit là d’une situation "très inhabituelle puisque la mobilité est favorisée dans la magistrature" elle est, d’après le procureur, "liée à ses (vos) mérites".

La magistrate suit depuis 2017, l’information judiciaire qualifiée de "tentaculaire" par Etienne Manteaux, dans laquelle Monsieur Péchier est mis en examen pour 31 empoisonnements au pôle de l’instruction de Besançon. Madame Christine de Curraize est également en charge de la lutte contre les violences conjugales. "Sévère avec les délinquants tout en restant juste et humaine dans vos face-à-face avec la personne déférée à la permanence, vous incarnez cette magistrature d’une intégrité irréprochable au service de l’intérêt général et de nos concitoyens" a conclu le procureur de la République à son sujet.

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