L’emploi est en recul sur les 30 dernières années en Bourgogne et en Franche-Comté

Dans une récente étude, l’Insee constate que l’emploi progresse moins rapidement en Bourgogne et en Franche-Comté qu’en moyenne dans la France métropolitaine. L’industrie et les métiers agricoles enregistrent un net recul, quand les fonctions de la santé et du social, des services de proximité et de l’administration publique relèvent le niveau.

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"En 30 ans, l’emploi total a augmenté de 8 % en Franche-Comté et de 6 % en Bourgogne, contre 21 % pour la moyenne métropolitaine", indique l'Insee dans un communiqué. Seules les zones de Besançon et Beaune resteraient dynamiques. Talonnées par les zones d’emploi de Dijon et Pontarlier "avec une progression qui dépasse à peine la moyenne métropolitaine."

Le domaine "productif" est le plus impacté. "En 30 ans, les emplois liés aux activités productives, définies comme potentiellement exportatrices de biens et services, ont diminué de 20 % en Bourgogne et Franche-Comté", précise l'Insee, soit une diminution "quatre fois plus forte qu’en moyenne nationale." Les zones les plus rurales où se concentrait l'emploi productif agricole, comme le Morvan ou celles spécialisées dans l’industrie, comme Belfort-Montbéliard-Héricourt en Franche-Comté ou Le Creusot-Montceau en Bourgogne, sont directement concernés par cette érosion.

Un tableau noir qui trouve une amélioration dans les activités tournées vers la satisfaction des besoins de la population locale ou touristique. Il s'agit du premier moteur de la croissance de l’emploi en Bourgogne et en Franche-Comté, d'après l'Insee, comme au niveau national. "En 2011, ces activités représentent en Bourgogne et Franche-Comté les deux tiers de l’emploi total."

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