Les écoliers d’Arènes dressent le portrait des résidents du CLS Bellevaux

Ce mercredi 14 mars 2018, les écoliers d’Arènes, supervisés par Canopé 25 et la DANE, sont allés à la rencontre des résidents du centre de long séjour de Bellevaux à Besançon. Les enfants ont ainsi pu échanger avec les pensionnaires l’espace d’une matinée et se sont même essayés à dresser leurs portraits…  

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"Elle s'appelle Chantale ; elle a 71 ans, elle était pompier et elle aime les chats" explique consciencieusement un groupe de trois écoliers. Sourires dans l'assemblée. L'intéressée prend la parole. "Je me nomme en réalité Jeanne, j'ai 89 ans, j'étais dactylographe et j'avais un petit cocker" répond-elle d'un ton amusé.

Les enfants n'ont cette fois encore pas tapé dans le mille mais tout le monde dans la salle est compréhensif : il n'est aisé pour personne d'imaginer la vie de quelqu'un en partant de sa seule photo, récupérée en classe deux semaines avant.

Rencontre intergénérationnelle

L'exercice a pourtant été effectué par la classe de CM1 de l'école d'Athènes. Vingt élèves, sous la supervision de Canopé 25 et de la DANE (Délégation Académique au Numérique Educatif), se sont rendus ce mercredi 14 mars au centre de long séjour de Bellevaux. Installés en face de six résidents, ils ont présenté sur un écran projeté au mur les biographies– supposées - des pensionnaires. Les enfants ont ainsi imaginé le nom, l'âge, le métier, les loisirs des résidents à partir d'une photographie travaillée en classe.

Numérique et curiosité

Ces portraits fictifs ont ensuite été digitalisés par les élèves eux-mêmes dans un livre numérique – sorte de présentation PowerPoint mêlant texte, images et sons – et montrés aux résidents, qui ont pu y réagir de vive voix. Cette utilisation de la technologie a été encouragée par la Silicon Comté, qui a soutenu l'événement. Si l'un des buts de la rencontre était d'introduire les écoliers aux outils numériques, pour Sophie Allain, responsable du projet pour Canopé 25, le principal objectif était "d'éveiller la curiosité des enfants et de provoquer l'échange avec les résidents. Ce n'est pas seulement un exercice numérique, c'est avant tout une rencontre" conclut-elle.

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