Les revenus les plus élevés se concentrent à Pontarlier et Dijon

En 2011, la moitié des ménages résidant en Bourgogne et en Franche-Comté déclarait un revenu annuel inférieur à 18 820 € par unité de consommation. C’est ce que révèle une récente étude de l’Insee, avec des disparités selon si l’on habite dans les pôles urbains ou leur couronne.

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"La crise de 2008 a touché plus sévèrement les ménages les plus modestes et a accentué les inégalités territoriales", précise l'Insee. Le revenu médian a ainsi diminué dans des pôles où il était déjà faible comme Montbéliard, Vesoul, ou Sens tandis qu'il augmente dans les pôles plus "riches" comme Beaune ou Pontarlier.

Dans les grandes aires, qui regroupent 60 % de la population (contre 77 % en métropole), le revenu médian par unité de consommation s’établit en 2011 à 19 330 € soit 470 € de moins qu’en moyenne dans l’ensemble des grandes aires urbaines métropolitaines. Avec un revenu médian supérieur à la moyenne de France métropolitaine, Pontarlier et Dijon font exception (respectivement + 1 500 € et + 520 €). La ville du Haut Doubs se distingue d'ailleurs avec un progression d'environ 11% entre 2007 et 2011.

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