Les tapages dans le Doubs en hausse de 80 %…

Depuis le 1er janvier 2020, la gendarmerie dénombre davantage d’émissions de bruits portants atteinte à la tranquillité du voisinage ou la santé de l’homme qu’en 2019.  Depuis le début de l’année 2020, 205 infractions ont été relevées pour ces motifs contre 114 en 2019, soit une hausse de + 80%.

© Hélène Loget

Le centre opérationnel de la gendarmerie du Doubs a été contrainte de mobiliser à de multiples reprises des patrouilles pour des émissions de bruits (plus ou moins justifiées) au détriment de la lutte contre la délinquance.

Pour rappel, les bruits de voisinage sont des bruits générés par le comportement d'une ou plusieurs personnes ou d'un animal causant des nuisances sonores. Ils peuvent être sanctionnés, dès lors qu'ils constituent un trouble anormal, se manifestant de jour ou de nuit.

La gendarmerie vous précise la définition des nuisances sonores :

Il est recommandé d'engager des démarches amiables (entrevue avec la personne soupçonnée à l'origine des bruits), puis si l'infraction persiste de faire appel aux forces de l'ordre pour qu'elles constatent le trouble si cela est nécessaire.

Tout cas constaté en cette période de confinement au cours notamment d’une soirée festive prolongée engage la responsabilité de tous les participants à savoir : 

Une amende forfaitaire peut alors être infligée à l'auteur du trouble, pour un montant de :

A laquelle s’ajoute une amende de 135 € pour non-respect du confinement.

À savoir : une personne victime de motifs abusifs de nuisances sonores peut également porter plainte pour harcèlement.

Durant la période du 15/03 au 15/05 (1er confinement) ont été mises en œuvre :

Quitter la version mobile