L’étude payante à Arènes: retour sur les faits…

Courant 2009, un nouveau système de garderie a été mis en place à l’école publique d’Arènes. Les parents ont été informés au mois de mars que leurs enfants ne bénéficiaient plus de l’étude du soir traditionnelle mais d’animations encadrées par les Francas.

Deux réunions ont été organisées, en mars et en juin 2009 : lors de ces réunions, les parents ont manifesté leur désir de voir l'étude traditionnelle GRATUITE rétablie. Il leur a été répondu que ce n'était pas possible, que l'étude serait dorénavant prise en charge par les Francas, et qu'elle serait payante.

Pour faire taire les parents, il leur a été affirmé que la Ville de Besançon n'avait pas le choix, et que de toutes façons le système serait obligatoirement étendu à toutes les écoles de la ville dès la rentrée. Beaucoup d'assertions autoritaires, et peu d'écoute. Le mécontentement des parents devant l'attitude des services de l'éducation était grandissant.

Passent les vacances d'été...  A la rentrée, l'inscription au CLAE (le centre de loisir géré par les Francas et qui vient en remplacement abusif de l'étude traditionnelle) devient obligatoire... ou alors, pas de garderie du soir. Certains parents refusent et décident de faire rentrer leurs enfants à la maison à la sortie des classes.

D'autres, acculés par leurs contraintes professionnelles inscrivent tout de même leurs enfants, assurés par la Direction de l'éducation que le système est incontournable et étendu à toutes les écoles de Besançon. Le premier trimestre permet de constater plusieurs choses :
1/ Battant, quartier populaire, est le seul à subir le système CLAE sans le moindre choix possible.

2/ Les parents de Battant ( majoritairement CSP ++ comme tout le monde le sait...) sont donc les seuls de toute la ville à recevoir en décembre une facture pour l'étude du soir ("Joyeux Noël les enfants ! : cette année on vous offre l'étude du soir !")

3/ Le service en lui-même est catastrophique : non seulement les devoirs ne sont pas faits, mais certains enfants se plaignent également de mauvais traitements : langage ordurier et insultes de la part de certains animateurs, privations de nourriture, punitions collectives etc...

Confrontés aux accusations des enfants par certains parents, les Francas les réfutent ... LES PARENTS DE BATTANT REFUSENT D ETRE LES SEULS A PAYER L ETUDE DU SOIR POUR LEURS ENFANTS et exigent le retour immédiat à l'étude gratuite, éventuellement assortie d'animations AU CHOIX !

Quitter la version mobile