L’office du tourisme de Besançon à la rencontre des agences chinoises

Invité par le Comité Régional du Tourisme Bourgogne Franche-Comté, l’Office de Tourisme et des Congrès du Grand Besançon a participé vendredi 19 janvier à Dijon un workshop avec des agences chinoises.

L'office du tourisme a profité de la venue de nombreuses agences chinoises, lors d'un colloque autour du partenariat entre la Chine et la Bourgogne-Franche-Comté, pour promouvoir la destination Grand Besançon en lien avec d'autres prestataires comme le musée des Maisons comtoises de Nancray, l’hôtel Mercure de Besançon ou les Vedettes du Saut du Doubs

"Seule l’équipe de l’Office de Tourisme et des Congrès de Besançon était accompagnée d’une interprète en chinois, enseignante au CLA, et cela a été très apprécié" explique Frédérique Coobar, chargée de mission culture et tourisme au sein de l'office de Besançon.

"Nous avons proposé un produit d’appel comprenant hébergement, restauration et visites guidées des différents sites bisontins, le tout traduit en chinois. Le musée des Maisons comtoises de Nancray a mis également à disposition des agences son dépliant traduit en chinois. Au final une vingtaine d’agences sont intéressées par la destination, car leurs clientèles souhaitent désormais découvrir la France plus en profondeur… "

Besançon reste en effet trop souvent un point de passage pour des touristes chinois réalisant le tour des capitales européennes. En provenance de Bâle, ils repartent le lendemain sans avoir eu le temps de visiter la région.

En 2015, 24.000 nuitées de la clientèle chinoise ont été enregistrées dans les hôtels du Grand Besançon. Un chiffre retombé en 2016 à 16.000 nuitées dans un contexte lié aux attentats. L'an passé, en 2017, la tendance est à nouveau à la hausse et devrait largement dépasser les 20.000 nuitées, mais les chiffres définitifs n'ont pas encore été dévoilés.

"Ce workshop nous a permis de travailler en collaboration avec nos partenaires et de mieux analyser les demandes de la clientèle chinoise afin d'adapter au mieux nos produits…" poursuit Frédérique Coobar. "Cela nous a aussi permis de nous assurer que nous étions prêts à accueillir nos amis chinois sur notre territoire…"

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