Pour Serge Couësmes président de l’UCB, le soutien d’Anne Vignot au blocage est "inquiétant" : L’Union des Commerçants de Besançon (UCB) "prend acte avec étonnement et inquiétude" du soutien exprimé par Madame la Maire de Besançon, Anne Vignot, en faveur du blocage national prévu le 10 septembre prochain", explique-t-il.
"En tant que représentants des commerçants bisontins, nous ne pouvons que désapprouver une telle prise de position. Nos commerces, déjà fragilisés par des années de crises successives — pandémie, inflation, concurrence accrue du commerce en ligne — ne peuvent se permettre un nouvel épisode de paralysie", explique Serge Couësmes, président de l’UCB, qui précise de l’association prend acte de cette décision avec "étonnement et inquiétude".
Le président souhaite rappeler les conséquences du mouvement des gilets jaunes qui a, selon lui, "laissé des traces profondes dans l’économie locale", notamment avec "une perte de chiffre d’affaires", "des fermetures temporaires" et une "mise en difficulté de nombreux indépendants" : "Appeler aujourd’hui à un blocage national, c’est faire courir le même risque à nos commerçants, à nos salariés, et à nos clients", tient-il à souligner.
Un "report des achats en ligne"
Autre point noir de ce blocage pour Serge Couësmes : le report des achats en ligne. "Un blocage, ce n’est pas un acte symbolique sans conséquence. C’est empêcher les habitants de se rendre dans nos commerces, c’est reporter leurs achats vers des plateformes en ligne, c’est accentuer encore la désertification commerciale que nous combattons au quotidien".
Enfin, le président appelle l’ensemble des acteurs politiques et institutionnels à "mesurer l’impact réel de leurs déclarations et de leurs soutiens" : "Plus que jamais, nos commerces ont besoin de stabilité, de sérénité et de confiance", conclut-il.