"Lors de notre Assemblée Générale en avril 2025, la précédente Présidente de Région Marie-Guite Dufay s’était engagée publiquement : les paiements arriveraient début janvier 2026. Aujourd’hui, vous reculez encore, invoquant un logiciel défaillant, des lenteurs d’instruction, un calendrier « techniquement compliqué ». Nous le disons fermement : ce n’est pas notre problème", écrivent les JA de BFC dans une lettre adressée au président de Région et élus régionaux.
Et d’ajouter : "Nous exigeons que les premiers paiements arrivent au plus tard le 12 janvier. Aucune excuse informatique ne sera acceptée".
Une réponse écrite "engageante attendu au plus tard" le 5 décembre
Les jeunes agriculteurs précise que la situation actuelle est "intenable" : "Intenable pour les jeunes agriculteurs, pour les exploitations déjà fragilisées, pour les conseillers qui n’ont plus rien à dire aux porteurs de projets, pour les banques elles-mêmes qui s’épuisent à soutenir des dossiers enlisés dans vos services".
Aussi, ils attendent "une réponse écrite, engageante et sans ambiguïté au plus tard le 5 décembre 2025" : "Sans réponse solide à cette date, une mobilisation massive sera déclenchée lors de la Session Plénière du 11 décembre", annoncent-ils.
Des jeunes dans l’attente
Dans leur lettre, le syndicat explique également qu’environ 20 jeunes doivent se mettre aux normes et "n’ont aucune réponse". C’est pourquoi, il demande "la sécurisation immédiate de ces dossiers, la garantie d’une solution pour le paiement de leurs aides et la garantie qu’aucun autre département ne connaîtra la même dérive".
Aussi, il demande que les jeunes soient mieux informés notamment sur leur droit afin de ne pas "découvrir sa déchéance dans sa boîte aux lettres dans un contexte où le mal-être agricole explose". Le syndicat demande également une "souplesse d’instruction" comme "cela a toujours été la norme" afin de ne pas "suspendre un dossier" sur un "simple doute".
Des installations qui se compliquent
"Depuis des mois, vous savez que des dizaines de jeunes voient leur projet s’effondrer, car, ayant exploité un bout de parcelle ou ayant eu un peu de cheptel avant leur installation, ils ne sont plus considérés comme éligibles. Vous aviez promis de -"mettre vos équipes sur le sujet"-, mais nous attendons toujours vos actes", dénoncent les JA Bourgogne-Franche-Comté qui demandent donc "la réouverture du dossier pré-installation" ainsi "qu’une solution pérenne pour les jeunes ayant eu une activité partielle avant installation".
