Lycées: maintien de la gratuité des manuels scolaires

Malgré un contexte budgétaire difficile, Marie-Guite Dufay a fait savoir ce jeudi à l’ENIL de Mamirolle que la Région assumerait ses engagements envers les lycées et les lycéens francs-comtois.

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C'est dans « un établissement d'excellence » que la patronne du conseil régional a décidé de faire le point sur la rentrée des 63 lycées publics et 38 lycées privés qui dépendent du conseil régional. L'ENIL (Ecole nationale de l'industrie laitière, des biotechnologies et de l'eau de Franche-Comté) de Mamirolle près de Besançon a su se diversifier et proposer à la fois de la formation initiale et permanente.

Une école dans laquelle la Région a investi 17 M€ depuis 1986. Avant de visiter les installations qui bénéficient aux 273 élèves de Mamirolle, la présidente du conseil régional a évoqué l'action de sa collectivité au bénéfice des lycées qui s'élève annuellement à 85 M€.

Marie-Guite Dufay a notamment assuré la pérennité de la gratuité des manuels scolaires. Depuis 2007, la totalité des élèves des lycées se voient remettre gratuitement leurs manuels par les établissements, ce qui représente 291 000 livres au bénéfice de 37 793 jeunes pour un coût de 1,4 M€ en 2010.

« Malgré un contexte budgétaire serré, nous continuons à aller de l'avant », a expliqué la présidente en faisant notamment allusion au tutorat des jeunes en difficulté scolaire assuré par des étudiants rémunérés dans 17 lycées.

Plusieurs points noirs ont été mis en exergue par Marie-Guite Dufay. Il y a bien sûr ces 8,4 M€ non compensés dans le cadre du transfert de 1413 agents de l'Education nationale, il y a aussi les 88 postes d'enseignant supprimés alors que l'effectif d'élèves est stable. Et puis, il y a une inquiétude lancinante à propos de l'avenir de certains lycées professionnels directement concurrencés par la montée en puissance de l'apprentissage. « On ne pourra pas maintenir tous les lycées professionnels si ces derniers ne s'intéressent pas à d'autres publics », a lâché la présidente.

Reste tout de même une bonne nouvelle. Elle concerne précisément l'établissement de la carte régionale des formations. « Le dialogue s'engage positivement avec le rectorat. Il y a une nouvelle donne réglementaire et d'autres éléments... », a précisé Marie-Guite Dufay sans avouer ouvertement qu'il y avait tout simplement un nouveau recteur.

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