“Macron à Besançon, une insulte aux Francs-Comtois” selon Robert Sennerich (FN)

L’ex-ministre de l’Économie Emmanuel Macron a inauguré le salon Micronora à Besançon ce mardi 27 septembre 2016 accompagné Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon et adhérent au du mouvement « En marche ». Pour Robert Sennerich, secrétaire départemental du Front national du Doubs, cette venue est « une insulte aux Francs-Comtois ».

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"Arborant ce grand sourire qu’il a pu perfectionner au cours de l’été qu’il a passé sur les couvertures de Paris Match, Emmanuel Macron a prouvé qu’il n’était qu’un politicien sans envergure" introduit le secrétaire départemental FN. "Pendant qu’il était ministre, le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 364.000 et pas moins de 80.000 emplois industriels ont été détruits. S’en est-il expliqué ou excusé ?", se demande-t-il.

R. Sennerich poursuit qu'en Franche-Comté, "Macron avait promis que la vente d’Alstom Énergie n’entrainerait aucune suppression d’emploi (il y en a eu plus de 2000) et que le site d’Alstom Transports à Belfort ne connaîtrait aucune suppression d’emploi : c’est tout le site qui ferme finalement. S’en est-il expliqué ou excusé ?", questionne-t-il, en répondant que l'ancien ministre de l'Économie "a fait l’exact contraire de ce que la décence aurait dû l’obliger à faire, à savoir se faire tout petit à défaut d’admettre ses fautes. Il a trahi les habitants de notre région, mais ose pourtant venir pavaner ici, sans idée ni projet autre que celui de sa propre ambition." 

"Face à cette caste politicienne résignée et eurogaga", le Front national du Doubs enverra une délégation visiter le salon Micronora. "L’occasion pour nous d’exposer aux acteurs de la filière les solutions de bon sens du Front national pour arrêter le déclin industriel de la France, et notamment comment l’État aurait pu, en suivant nos conseils d’alors, préserver le bijou industriel qu’était Alstom."

Et de conclure : "Patriotisme économique grâce à des commandes publiques qui favorisent nos entreprises et donc nos emplois, protectionnisme intelligent, nationalisation d’Alstom via la Caisse des Dépôts et consignation : les solutions existent, elles demandent par contre de sortir du cadre rigide de l’Union européenne de Bruxelles qu’Emmanuel Macron semble lui idolâtrer."

(Communiqué)

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