Manuel Valls : “Mardi, nous sauverons le site d’Alstom à Belfort”

« Mardi, nous sauverons le site d’Alstom à Belfort », a assuré dimanche le Premier ministre Manuel Valls, promettant « un certain nombre de pistes concrètes » pour maintenir l’activité ferroviaire du site et « surtout, d’engager l’avenir de cette grande entreprise dans la durée ».

M. Valls, invité du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, n'a pas détaillé ces solutions mais a évoqué "le rôle de la commande publique", les investissements d'Alstom, les projets du "TGV du futur", et du "bus du futur".

Le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Christophe Sirugue, doit participer mardi à une réunion de travail à Belfort aux côtés du patron d'Alstom Henri Poupart-Lafarge, des élus locaux et des syndicats. Confronté à un creux de commandes de trains en France, la direction d'Alstom a annoncé le 7 septembre son intention de transférer d'ici 2018 vers le site de Reichshoffen (Bas-Rhin), la production de locomotives fabriquées à Belfort, site historique du groupe qui a vu naître le premier TGV.

Selon ce scénario, seules les activités de maintenance seraient maintenues à Belfort, ce qui signifie que 400 des 480 emplois seraient supprimés. Cette annonce a suscité un branle-bas de combat politique national et une forte mobilisation locale dans cette ville de 50.000 habitants où Alstom est installé depuis 1879.

Dès le 12 septembre, François Hollande a réagi en fixant comme "objectif" la pérennisation du site de Belfort.

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