La pédagogie par les fusées…

14 élèves de 1ère STI2D du lycée Pierre Adrien Pâris de Besançon ont lancé ce jeudi matin à la Malcombe sept micro-fusées à l’initiative de leur professeur de sciences-physiques. Une expérience qui va au-delà de sa matière…

©

Gilets jaunes, consignes de sécurité et une grande impatience  de voir décoller sa fusée 14 élèves de 1ère STI2D (sciences et technologies de l'industrie et du développement durable – filière bâtiment, travaux public, architecture, etc) étaient réunis ce jeudi matin près du stade de la Malcombe pour le décollage. Mais à l’atterrissage, les parachutes avaient quelques difficultés à s’ouvrir !  Par binôme, les élèves ont conçu et réalise leur propre mini-fusée avec système d’allumage prêté par le pavillon des sciences de Montbéliard.

Physique, Mats, histoire-Géo et Français…

L’idée est née d’un stage de formation auquel a participé Stéphane Jeanneret, professeur de sciences physiques qui a embarqué ses collègues dans l’aventure « spatiale ». « Dans ma matière, je profite de ce projet pour étudier les trajectoires et les forces, des notions qui sont au programme. En math, le professeur a expliqué les paraboles, en histoire-géographie, l’aspect géopolitique a été abordé par le biais de la guerre froide. Un projet transversal. En Français, les élèves ont tenu à jour un blog sur le site du lycée. « C’était vraiment bien de travailler sur se projet. Mais avant il a fallu comprendre le fonctionnement. Un intervenant, David Geoffroy est venu nous explique les aspects techniques. Une micro-fusée peut atteindre une centaine de mètres enhauteur ! Nous avons pris sur les heures d’accompagnement personnalisé pour construire notre micro-fusée avec un moteur à poudre. Et en plus le prof est sympa… » explique Mélissa, la seule fille de la filière.

Une fusée d’un mètre de haut !

Prochaine étape :  construire d’ici la fin de l’année une seule micro-fusée entièrement optimisée afin de  maitriser le lancement. « Nous allons partir de cette expérience pour améliorer tous les paramètres du décollage jusqu’à l’ouverture du parachute. Comprendre ce qui a plus ou moins bien fonctionné lors de ces premiers lancements » ajoute Stéphane Jeanneret. L'année prochaine, les élèves concevront une fusée d’un mètre de hauteur qu’ils lanceront depuis une vraie rampe de lancement dans le Pays de Montbéliard.

Quitter la version mobile