Coauteur d’une « Histoire du siège de Belfort », avec Denfert-Rochereau et de La Laurencie, le capitaine Thiers a fait l’objet d’une statue à Lyon, après sa mort en 1890. Il a donné son nom à des rues à Lyon et à Saint-Saulge (sa ville natale dans la Nièvre), ainsi qu’au fort d’Essert, près de Belfort.
En 2002, la Ville de Paris a repris sa tombe au cimetière Montparnasse. Ses restes sont maintenant conservés dans une boite à ossement numérotée et anonyme, à l’ossuaire du cimetière du père Lachaise à Paris. « C’est une sépulture indigne du héros et du symbole de la République qu’il est », explique Christophe Grudler, historien et élu à Belfort.
Mobilisant notamment les historiens, les amoureux du patrimoine, il a lancé une pétition nationale pour demander le transfert des restes d’Edouard Thiers au cimetière des Mobiles de 1870-71 à Belfort. «Sa place est parmi ses hommes».
Plus de 130 signatures en ligne ont déjà été recueillies.
Le retour d’Edouard Thiers à Belfort pourrait s’organiser dans le cadre des 140 ans du siège de Belfort.