Moscovici: un “conseil de l’attractivité” lundi à l’Elysée pour “convaincre” d’investir en France

Pierre Moscovici, ministre de l’Économie, a affirmé vendredi que le conseil stratégique de l’attractivité, qui va se tenir lundi, a pour but de convaincre les patrons étrangers « que la France est un pays où l’on peut investir« .

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François Hollande présidera lundi à partir de 8h30 à l'Elysée un "Conseil stratégique de l'attractivité", où sont attendus des dirigeants de 30 entreprises internationales, aux côtés de ministres et du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Le chef de l'État prendra la parole à l'issue de la réunion, à la mi-journée.
"C'est une réunion avec les patrons qui viennent de l'ensemble du monde, qui pèsent 850 milliards d'euros, pour les convaincre que la France est un pays où l'on peut investir, où il faut investir, qui est un pays attractif", a expliqué devant la presse M. Moscovici, à la sortie du Conseil des ministres.

L'objectif est de "leur expliquer tout ce que nous faisons sur la compétitivité, sur la simplification, sur l'amélioration de l'environnement réglementaire et fiscal, parce les investissements étrangers en France, c'est aussi une source de création d'emplois", a-t-il dit. "Dans l'industrie, un investissement sur trois vient de capitaux étrangers", a-t-il dit. Selon lui, le message de François Hollande, qui a été celui de sa visite aux Etats-Unis, est de dire que "la France est un pays dans lequel on peut avoir confiance".

L'un des enjeux de cette rencontre sera aussi d'attirer plus les investissements des pays émergents ou encore  qu'elle "déclenche une dynamique", a -t-on précisé dans l'entourage du chef de l'État. Selon l'Elysée, 20.000 entreprises étrangères et leurs filiales sont installées en France, aujourd'hui, où elles emploient environ deux millions de salariés. Les investissements en France viennent à 75% d'Europe, de 20 % d'USA-Canada-Japon.
Parmi les dix ministres participants à ce comité figurent, outre Jean-Marc Ayrault, Laurent Fabius, Pierre Moscovici, Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Bernard Cazeneuve ou encore Fleur Pellerin.
Chez les entreprises, sont attendues par exemple Volvo, Bosch, General Electric, mais aussi des fonds (Koweit ou Qatar) et des entreprises de pays émergents.
La veille, dimanche soir, le chef du gouvernement recevra à dîner à Matignon la trentaine de dirigeants conviés à la réunion du comité.
(Source AFP)
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