"La participation fut historiquement basse, ce qui était prévisible au regard des annonces effectuées jeudi dernier par le Président de la République et la veille du scrutin par le Premier ministre", indique Alain Joyandet.
Un report du second tour ?
Pour le sénateur, "il est plus que souhaitable" que le second tour soit reporté "notamment au vu de ce qui s'est passé au premier tour, avec tous les risques sanitaires que l'on a pu constater, et que chacun a pu vivre", est-il souligné.
"L'exécutif et le législateur doivent impérativement trouver, sous le contrôle du Conseil Constitutionnel, le moyen juridique de préserver les résultats du premier. L'inverse serait une insulte à la démocratie", tient-il à mentionner. Selon lui, il faudra aussi imaginer un système transitoire qui permette aux intercommunalités de fonctionner malgré cet état des lieux électoral particulièrement inédit pour notre pays.