Nicolas Surlapierre nommé directeur par intérim de l’ISBA

L’actuel directeur des musées du Centre a été nommé directeur par intérim de l’Institut supérieur des Beaux-Arts de Besançon lors du conseil municipal de ce 19 avril 2021. Il prendra ses nouvelles fonctions à partir du 26 avril prochain.

Nicolas Surlapierre, directeur du Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon ©Alexane Alfaro ©

Pour rappel, mi-septembre 2020, une page Facebook faisant écho au mouvement « Balance ton porc » avait été créée par un groupe d’étudiants de l’Isba pour dénoncer des faits de harcèlement ou d’agressions sexuelles commises, selon eux, par des « professeurs » et des « membres de l’équipe administrative» , notamment pendant des soirées alcoolisées.

Le 8 avril 2021, la Ville de Besançon annonçait la suspension du directeur de l'Institut supérieur des Beaux-Arts de Besançon après une enquête administration.

"Au vu des résultats de cette enquête, une décision de suspension du directeur de ses fonctions a été prise", déclarait Aline Chassagne, adjointe à la culture de la ville et présidente du conseil administration de l'Isba, lors d'une conférence de presse aux côtés de la maire écologiste Anne Vignot.

Une procédure qui n'est pas tout à fait au goût de Ludovic Fagaut, chef de l'opposition : "Certes, le détachement d’un agent de la ville en direction de l’ISBA est une décision du conseil municipal ... Mais le conseil municipal ce n’est pas une formation juridictionnelle (...) ce soir, dans le rapport, vous parlez de suspension à titre conservatoire avec fin anticipée du détachement pour faute grave. Les enquêtes établiront les faits, ce n’est pas à nous d’en juger, ce n’est pas notre rôle. Mais vous avez installé du doute avec votre gestion de crise peu académique entre faits non révélés et dénonciations sur les réseaux sociaux évoquant le contraire", explique-t-il en indiquant la rupture du "pacte de confidentialité" à propos du nom du directeur par intérim dévoilé par la presse avant le conseil municipal.

L’enquête pénale, pour laquelle le procureur de la République Étienne Manteaux avait lancé un appel à témoins le 8 octobre, est de son côté toujours en cours.

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