“Nous demandons à l’Etat des mesures concrètes pour renforcer les contrôles sur les animaux entrant sur notre territoire”

Suite à  la détection d’un foyer de FCO sérotype 4 (BTV-4) en Haute-Savoie début novembre, une stratégie de lutte sanitaire avait été décidée et mise en place par le gouvernement dans 12 départements avec l’objectif initial d’éradiquer ce virus. Deux mois après, le manque de vaccin ont poussé les autorités à mettre fin à l’obligation de vacciner. La Fédération Régionale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (F.R.S.E.A.) et la FDSEA de Bourgogne-Franche-Comté réagissent…

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"Nous demandons à l’Etat des mesures concrètes pour renforcer les contrôles sur les animaux entrant sur notre territoire et éviter ainsi la propagation rapide de nouvelles épizooties", explique la F.R.S.E.A. de Bourgogne-Franche-Comté dans un communiqué.

 Après plus de deux mois de blocage, le Ministère de l’agriculture change de stratégie sanitaire et passe l’ensemble du territoire continental en zone réglementée sérotype 4.

Ainsi comme pour le sérotype 8 :

"Les contraintes sont levées pour les éleveurs des zones règlementées en particulier les restrictions liées aux mouvements d’animaux. Les conditions d’échanges d’animaux vers l’Espagne et l’Italie restent inchangées.

 Les FDSEA et la FRSEA Bourgogne Franche-Comté ont suivi ce dossier au jour le jour avec l’appui des Groupes de Défense Sanitaire, pour faire évoluer la situation et obtenir la zone réglementée à l’ensemble du territoire continental. La participation des responsables professionnels de la région aux commissions nationales a permis à l’État de revoir sa stratégie de lutte. En effet, la sortie probable du virus en dehors des zones réglementées, le manque de vaccins et le maintien de mesures drastiques et onéreuses pour une maladie sans impact sur les bovins, finissaient par poser de nombreuses questions.

La statégie de vivre avec le virus BTV 4 a été retenue et devient plus réaliste. Il convient désormais d’utiliser les vaccins prioritairement vers les ovins et les animaux destinés à l’exportation. L’enjeu est de pouvoir rapidement utiliser un vaccin bivalent qui faciliterait les conditions de vaccination. En attendant un déclassement à Bruxelles des sérotypes les moins dangereux de la fièvre catarrhale pour avoir une réglementation plus souple au regard des risques cliniques engendrés par cette maladie".

(Communiqué)

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