"La direction de l’Insee a pris pour prétexte la réforme territoriale pour imposer des baisses d’effectifs importantes dans les établissements régionaux de l’Insee. Des réorganisations vont aboutir à la suppression de services régionaux effectuant la diffusion des données de l’Insee ainsi que des études", expliquent les syndicats nationaux dans un communiqué conjoint.
Parmi leurs principales peurs : la mobilité géographique obligatoire des salariés ou encore la disparition de site. "Seules les pressenties capitales de région, comme Dijon, garderaient [les] services études économiques, au détriment de Besançon, qui les perdraient. Et pour 'compenser ces pertes', les activités administratives situées à Dijon seraient en partie déplacées sur Besançon", constatent les syndicats.
Tensions et inquiètudes
En outre, "malgré [l']engagement de [la direction générale de l'Insee] de ne pas imposer de mobilité géographique obligatoire, des entretiens individuels avec les agents ont débuté, ce qui attise les tensions, les inquiétudes."
C'est pourquoi, les syndicats CGT et FO de l'Insee Bourgogne et les syndicats CGT, SUD et CFDT de l’Insee Franche-Comté appellent à la grève ce 8 octobre et revendiquent le maintien intégral sur chaque site de Besançon et de Dijon, des effectifs, des missions et des travaux.