Nucléaire : l’intégrité des pièces toujours pas remise en question, selon un point d’étape d’Areva

Les anomalies détectées dans le contrôle des fabrications à l’usine d’Areva au Creusot (Saône-et-Loire) ne remettent toujours pas en question l’intégrité des composants nucléaires forgés sur le site, a indiqué le groupe nucléaire français dans un nouveau point d’étape publié ce jeudi 30 juin 2016.

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"La première analyse des constats identifiés à date concernant les équipements livrés à destination de réacteurs en exploitation ou en construction ainsi que les composants de conteneurs de transport a été achevée", explique le communiqué. Ses conclusions "confirment à ce stade que l'intégrité mécanique des pièces fabriquées n'est pas remise en question". Areva avait annoncé fin avril que des "anomalies" avaient été détectées dans le suivi des processus de fabrication d'équipements au sein de son usine du Creusot, dans le cadre d'un audit qualité lancé fin 2015 à la suite de la découverte d'un défaut dans la composition de l'acier de la cuve du réacteur EPR de Flamanville (Manche) fabriquée sur le site. 

Le groupe a dit ne pas exclure des falsifications. Lors d'un précédent point d'étape publié fin mai, Areva avait indiqué qu'une première analyse interne sur deux tiers de ces constats ne remettait pas en cause l'intégrité mécanique des pièces fabriquées. "Même si les investigations menées confirment la disparition des anomalies à partir de 2012, des mesures ont été mises en place au Creusot pour renforcer la culture de sûreté et de qualité sur les fabrications en cours", souligne le groupe. Areva fournira un nouveau point d'avancement de son audit avant fin juillet. 

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