Ouvertures dominicales dans le Grand Besançon : “une occasion manquée” pour la CFDT

La Ville de Besançon a organisé ce jeudi 3 décembre 2015, en compagnie des membres du syndicat CFDT, une réunion concernant la définition des ouvertures dominicales dans l’agglomération bisontine suite à la loi Macron.

Selon la CFDT, le travail dominical doit "rester une exception encadrée fermement". C'est pourquoi le syndicat a accueilli "favorablement" le refus municipal de 12 ouvertures dominicales autorisé par la loi. Cependant, les membres de la CFDT jugent qu'il serait plus "acceptable" de descendre le nombre dimanches travaillés à 4.

Un rendez-vous manqué

Pour eux, cette rencontre aurait pu être "le lieu d'un engagement fort des partenaires sociaux, des commerçants et des municipalités de l'agglomération. Un véritable exemple de dialogue social territorial en quelque sortes". La CFDT a déclaré que cette réunion était un "rendez-vous manqué" car il n'y a pas eu, à leur sens, "de dialogue social territorial".

"Le pire semble être évité"

Pour la CFDT, "le pire semble évité". Les 5 dimanches ont été choisis en commun pour l'ensemble de l'agglomération du Grand Besançon. "Un libre choix des enseignes, demandé par une municipalité, conduirait à des situations de concurrence déloyale et de contrôle presque impossibles. Une des limites de la loi Macron a d'ailleurs été touchée, dans une agglomération comme le Grand Besançon" ont déclaré les membres du syndicat.

La CFDT s'est dit "très déçue de la situation, même si le tableau n'est pas noir". Les ouvertures dominicales ont été fixées pour les 3 années à venir, en nombre important mais limité. La CFDT réaffirme sa volonté d'agir "au plus près des salariés et donc d'être en capacité de proposer des accords locaux issus d'un dialogue social territorial de qualité". 

(Communiqué)

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