Papeterie de Novillars : député et délégué syndical écrivent au patron

Le député UMP Jacques Grosperrin et le délégué syndical CGT ont écrit au directeur général du groupe Otor pour lui demander de ne pas fermer l’usine avant qu’une solution ne soit trouvée.

Le courrier signé par le député UMP et délégué syndical CGT :
 
« Nous souhaitons attirer votre attention sur toute l’importance que revêt à nos yeux la vie économique de l’activité industrielle de la « Papeterie du Doubs » qui rayonne bien au delà des frontières de Novillars et qui impacte entre autres également toutes les collectivités locales franc-comtoises qui font acheminer leurs papiers et cartons sur ce site.
Il est toujours plus coûteux (et pas uniquement financièrement) de fermer une activité industrielle que de la céder à quelqu’un qui lui offre des perspectives. Les coûts cachés à une fermeture sont souvent sous-estimés (environnement) et les drames humains n’ont pas de prix. Si aucun projet économiquement viable n’avait vu le jour, il faudrait se faire une raison mais dans le cas présent il y a espoir de voir l’activité industrielle locale se pérenniser.
Nous faisons donc appel au sens des responsabilités et à l’éthique du groupe OTOR et s’il fallait que le groupe aille un peu au-delà de ce qu’il a budgété par rapport à une fermeture, ça en vaut la peine ne serait-ce que pour les 70 familles qui sont rattachées à la vie économique de cette entreprise. Nous n’avons pas hésité à soutenir en haut lieu vos projets et notamment celui de la production d’électricité à partir de biomasse. Si pour des raisons techniques les discussions devaient être un peu plus longues, nous souhaitons que les salariés soient un peu plus informés de la situation et que toutes les procédures liées au PSE soient momentanément gelées, le groupe OTOR n’est pas à un mois de masse salariale près ».
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