Papeterie de Novillars : un mois pour trouver un repreneur

Sans surprise, le tribunal de commerce de Besançon a prononcé jeudi la liquidation judiciaire de la papeterie de Novillars, mais il laisse un délai d’un mois pour trouver une solution de reprise. Les 70 salariés vont poursuivre l’activité et portent tous leurs espoirs sur le montage d’un projet de reprise entre plusieurs partenaires. 

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Nouvel épisode dans le feuilleton de la plus ancienne papeterie du Doubs. En novembre  2009, le groupe Otor lâche l'affaire qui sera reprise par un papetier belge. "Aujourd’hui à nouveau, la crise a bon dos pour justifier une mise en liquidation alors que, même si la conjoncture n’est pas particulièrement favorable, la papeterie de Novillars demeure une entreprise viable" s'exaspère la CGT. "Depuis son arrivée, ce nouveau patron s’est occupé de lui d’abord. Son entreprise Belge a acheté le papier fabriqué à Novillars sytématiquement sous le prix du marcher à hauteur de 40 euros la tonne en 2011. Gain annuel : 1.44 million. Il s’est octroyé 450 000 euros d’escompte et s’est gratifié d’une remise de fin d’année 2011 de 583 000 euros. Enfin, pour se rémunérer officiellement de son travail à Novillars, il a prélever 2% du chiffres d’affaire, chaque mois, au profit d’une société Suisses ... qui a été liquidée le 6 janvier de cette année". Le 27 mars l'acctionnaire belge Louis-Philippe Soenen avait été retenu par les salariés en colère. Des  salariés qui ne veulent rien lâcher. 

Sur décision du tribunal de commerce de Besançon, la papeterie fondée en 1883 peut continuer de tourner pendant un mois. Un mois durant lequel, u un projet de reprise doit se concrétiser. Des contacts sérieux ont été pris et des visites sont programmées en cette fin de semaine. Pour prouver leur bonne volonté, les salariés poursuivent leur activité malgré les difficultés de trésorerie et donc d'achat de la matière première...

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