Parkéon, “victime du grand Monopoly de la finance” selon le PCF de Besançon

Parkéon, la société française basée à Besançon, spécialisée dans les horodateurs a été rachetée par le fond d’investissement Astorg Partners ce vendredi 15 avril 2016. Pour le PCF de Besançon, Parkéon est « victime du grand Monopoly de la finance ».

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Astorg Partners, groupe privé européen, a racheté pour une somme encore inconnue, l'entreprise. Parkéon emploie aujourd’hui plus de 500 salariés sur le territoire national. Elle a réalisé un chiffre d’affaire de 225 millions d’euros en 2015.

"La belle fable qu’on nous raconte est que cette dernière opération serait avantageuse pour l’entreprise, car Astorg Partners, ne serait pas un financier prédateur comme les autres, en tant  que  « groupe  français », « partenaire fiable », avec une « culture de développement industriel », etc. Qu’on nous permette d’en douter !" explique le PCF de Besançon dans un communiqué.

"Parkéon (...) est donc bien la proie du système organisé de la finance"

"D’abord parce que cette vente se fait par LBO, une procédure que le candidat Hollande avait promis de réformer, et oublié de le faire. Le LBO, qui consiste à acheter sans débourser et à se « payer sur la bête », en faisant rembourser l’emprunt par l’entreprise, augmente forcément les prélèvements sur la richesse créée au détriment des salariés et des investissements productifs innovants", dénonce le PCF, "Ensuite, le fonds Astorg Partners participe à l’organisation de l’évasion fiscale mondiale par sa filiale luxembourgeoise SCG, et revendique un taux de rentabilité de 30% pour les investissements qu’il revend. Il ne donne donc pas plus dans la philanthropie que ses concurrents !"
Parkéon, "un fleuron industriel au potentiel de développement énorme, est donc bien la proie du système organisé de la finance" assure le PCF, "C’est à ce système prédateur qu’il convient de s’attaquer avec des réformes courageuses de contrôle du système bancaire, de suppression des paradis fiscaux, de limitation du pouvoir et des rémunérations des gros actionnaires, là où précisément le gouvernement a capitulé devant les lobbies."
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