Pierre Moscovici revient sur l’affaire ArcelorMittal

Tandis que l’avenir du site mosellan des hauts-fourneaux de Florange du groupe ArcelorMittal fait l’objet de discussions cet après-midi à l’Elysée, Pierre Moscovici vient de présenter à plusieurs investisseurs le nouveau pacte de compétitivité.

Après une rencontre avec des investisseurs anglo-saxons, comme Blackrock, Morgan Stanley, JPMorgan ou Pioneer, le ministre de l'économie et des finances est revenu sur "l'affaire ArcelorMittal". Le gouvernement aurait reçu deux offres de reprises mais pour un périmètre plus large que les deux activités - hauts fourneaux et aciérie – que le groupe sidérurgique souhaite arrêter et envers lesquelles il s'oppose.

"Chacun peut comprendre que ce dossier est un dossier particulier", a dit le ministre, interrogé sur l'impact du débat autour de la présence d'ArcelorMittal en France. Et d'ajouter : "nous accueillons bien volontiers ceux qui viennent sur notre territoire. Après, encore faut-il que ceux-ci respectent leurs propres engagements et c'est bien toute la question qui concerne la discussion avec M. Mittal."

Le patron indien du groupe ArcelorMittal, avec lequel le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a entamé un bras de fer en menaçant de nationaliser tout le site, est donc reçu cet après-midi à l'Elysée. "Il ne s'agit pas de revenir à des logiques d'avant, procéder à des nationalisations massives, générales, permanentes. Ce qui a été envisagé ce sont des mécanismes temporaires", a précisé Pierre Moscovici.

De manière plus générale, le ministre a souligné que "les investisseurs internationaux observent avec intérêt et avec confiance, les décisions que nous avons prises et l'évolution de notre politique économique".

(Source : AFP)

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