Plus de 300 emplois menacés à l’usine Alstom de Belfort

Le groupe d’énergie et de transport français Alstom pourrait supprimer plus de 300 emplois sur les quelque 600 salariés que compte l’activité transports de son site de Belfort, a-t-on appris jeudi 4 décembre 2014 de sources concordantes.

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Selon les syndicats CFE-CGC, CGT et CFDT, il n'y a pas eu d'annonce officielle mais tous pressentent un plan social en 2015 qui pourrait être officialisé "début janvier à l'occasion du prochain comité de groupe européen""La direction nous a annoncé il y a quinze jours un surreffectif de 320 personnes en 2015 dans les activités fabrication et ingénierie", a indiqué Thierry Muller (CFDT). Un chiffre confirmé par Didier Lesou, (CFE-CGC) qui "pressent un plan social annoncé début janvier".

Ce plan s'ajouterait au plan déjà en cours pour le siège de la division Transport, avec 185 départs prévus au moyen d'un plan de départs volontaires.

Selon la Fédération des industries ferroviaires (FIF) c'est la pérennité même de l'activité transports à Belfort qui est menacée. Lors d'une conférence de presse jeudi, le délégué général de la FIF Jean-Pierre Audoux a évoqué un "risque de fermeture de l'activité ferroviaire du site de Belfort en 2016". La FIF anticipe un minimum de 15.000 suppressions de postes dans la filière à l'horizon 2018, concentrées entre 2016 et 2018, en raison de la baisse des commandes.

"Les premiers plans sociaux commencent malheureusement à se mettre en place dès maintenant", souligne la FIF. Selon Jean-Pierre Audoux, 350 personnes sont concernées à Belfort. Interrogé, le groupe Alstom a déclaré à l'AFP "qu'aucun plan de restructuration n'avait fait l'objet d'une annonce". En novembre 2013, le groupe Alstom avait annoncé 1.300 suppressions de
postes dans le monde.

(Source : AFP)
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