Pôle Emploi prévoit une hausse des intentions d’embauches en Bourgogne-Franche-Comté

La dernière enquête « Besoins en main d’œuvre (BMO) des entreprise » montre qu’après une année 2020 marquée par une crise inédite et une baisse des recrutements, l’amélioration de la situation sanitaire pourrait mener à une reprise des recrutements pour la deuxième partie de l’année 2021.

© Damien Poirier

En 2021, la part des entreprises envisagent de recruter cette année reste stable : 23,1% en 2021 (pour 23,2% en 2019). Les chefs-lieux de la Côte d’or et du Doubs représentent un quart des projets de la région : Dijon avec 14 220 projets est le 1er bassin concernant le nombre d’intentions d’embauche (15% de la région) devant Besançon (8 550 projets), Mâcon (7 380 projets), Chalon-sur-Saône (6.800 projets) et Beaune (6.280 projets). 

Plus de la moitié des projets (53%) concernent des emplois durables (CDI) essentiellement liés à des remplacements suite à des départs définitifs de salariés (42%), à de nouvelles activités (28%) et à un surcroît d’activité (23%). 

Les services rassemblent plus de la moitié des intentions d’embauche avec 50.370 projets, l’agriculture (15.170 projets), qui concentre une partie importante de l’activité saisonnière, et la santé humaine et action sociale (13.520 projets) restent les principaux recruteurs au niveau régional devant les services scientifiques, techniques, administratifs et de soutien (11.590 projets), le commerce dans son ensemble (10.370 projets) et l’hébergement et restauration (6 870 projets). 

La part des projets jugés difficiles à concrétiser connait une baisse sensible : 46% en 2021 contre 51% en 2019. Le plus grand nombre de projets jugés difficiles concernent certains métiers du BTP (couvreurs, charpentiers, menuisiers et ouvriers de l’agencement et de l’isolation, plombiers, chauffagistes, chefs de chantiers, conducteurs de travaux) et de la santé / action sociale (médecins, spécialistes de l’appareillage médical, aides à domicile). A l’inverse, les plus fortes baisses de recrutements jugés difficiles concernent l’industrie manufacturière (de 51% en 2019 à 42% en 2021) et les services (de 52% en 2019 à 46% en 2021). 

Quitter la version mobile