Polémique sur la fiscalité écologique : Pierre Moscovici joue l’apaisement

Le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a tenté ce mercredi d’apaiser la polémique qui a éclaté dans l’après-midi sur la question de la fiscalité écologique et plus précisément l’avantage fiscal du gazole, assurant qu’un arbitrage interviendrait la semaine prochaine.

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Interrogé sur le fait que le ministre de l'Ecologie Philippe Martin a nié avoir pris une décision sur la taxation du diesel, M. Moscovici a promis qu'"à l'issue de la conférence environnement", la semaine prochaine, "il y aura un arbitrage de tous ces sujets-là".

Pressé de questions, il a demandé "un peu de patience""Il y aura une contribution énergie climat", a-t-il rappelé, mais "pas la création du moindre impôt, puisque ce sera les taxes existantes qu'on rendra en quelque sorte plus vertes, pour favoriser une consommation qui soit plus écologique".

Interrogé sur la colère des députés écologistes devant ce qui a été présenté comme une fiscalité inchangée sur le diesel, il a souhaité que ces derniers "attendent que cette conférence environnementale ait lieu, et c'est à
ce moment-là que sera connue la fiscalité écologique".

M. Martin a affirmé mercredi que ses propos en conférence de presse suggérant que l'avantage fiscal du gazole resterait inchangé en 2014 avaient été mal compris, la décision n'ayant pas été prise selon lui. Mais, dans une émission politique enregistrée à la mi-journée, le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, avait assuré ce mercredi qu'un alourdissement de la taxation du diesel était "abandonné" par le
gouvernement.

"La seule chose que je peux vous dire, parce que c'est dans ce cadre-là qu'avait été envisagée une taxe sur le gazole, (c'est) que cette piste, dans la mesure où elle est très pénalisante pour un certain nombre de ménages, est à ce jour abandonnée", a-t-il dit. "Nous pensons que nous faisons beaucoup pour l'écologie, beaucoup: dans le budget est inscrit aussi 12 milliards d'euros pour les investissements d'avenir et 50% des investissements d'avenir sont consacrés à la transition écologique", a affirmé M. Moscovici.

(Source : AFP)

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