Pont-de-Roide : déjà plus d’un millions d’oiseaux migrateurs comptabilisés au Fort des Roches

Rendez-vous incontournable de l’automne, la migration post-nuptiale des oiseaux au Fort des Roches à Pont-de-Roide. Alors qu’il reste encore un peu plus de trois semaines de suivi, les chiffres s’affolent et la LPA annonce déjà plus d’un million d’oiseaux comptabilisés. Un spectacle à ciel ouvert auquel il est possible de participer.

© Georges Lignier

Devenu l’un des plus grands centres d’observation de France, ce site naturel exceptionnel accueille, de fin août à mi-novembre, les bénévoles animés par le groupe Local LPO du Pays de Montbéliard pour compter les oiseaux migrateurs et accueillir le grand public. 

La migration post-nuptiale c'est quoi ?

Chaque année, à l'automne, des centaines de millions d’oiseaux migrateurs quittent leurs lieux de reproduction et entament un long vol vers leurs zones d’hivernage, parfois situées à plusieurs milliers de kilomètres ; ils effectueront le voyage en sens inverse au printemps. La LPO précise que ce n’est pas forcément le froid qui pousse les oiseaux au départ mais plutôt le manque de ressources alimentaires : l’arrivée de l’hiver entraîne la raréfaction des proies ou végétaux dont les oiseaux dépendent pour survivre.

Pour suivre ce phénomène, l’observation directe, au niveau de points de concentration est la technique de suivi la plus répandue pour dénombrer les migrateurs : détroits, cols de montagne, lacs, etc. En Bourgogne-Franche-Comté, deux sites d’observations, animés par la LPO Bourgogne-Franche-Comté, existent : le Fort des Roches à Pont-de-Roide (25) et la Montagne de la Folie à Bouzeron (71).

Le Fort des Roches lieu privilégié pour suivre la migration

Du haut de cette falaise, le panorama du Fort des Roches offre une large sphère d’observation (50 km à vol d’oiseau, du Ballon d’Alsace au nord) et constitue donc un endroit privilégié pour suivre la migration des oiseaux. Depuis plus de 15 ans, les bénévoles du groupe local LPO du Pays de Montbéliard sont présents à ce temps annuel pour identifier, compter les oiseaux migrateurs et pour accueillir le public. Près de 100 espèces différentes sont recensées chaque année : cigognes blanches, cigognes noires, bondrées apivores, milans noirs, martinets noirs... 

D’après la LPO, l’année s’annonce très prometteuse avec déjà plus d’un million de migrateurs comptabilisés alors qu’il reste encore encore 23 jours de suivi.

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