Pourquoi les chocolats de Pâques coûtent-ils aussi cher cette année ?

Selon la dernière étude de l’association de consommateurs l’UFC Que choisir,  les chocolats de Pâques ont le plus augmenté en un an que la moyenne des produits alimentaires dans les grandes surfaces. À noter que certains prix au kilo ont atteint des prix injustifiés alors qu’il s’agit de produits industriels…

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En raison de l’inflation, les poules, œufs et autres lapins en chocolat coûtent plus cher cette année, mais l’UFC Que choisir relève des augmentations injustifiées comme chez la marque Ferrero qui propose par exemple la boîte de six Kinder Surprise spécial Pâques 11% plus chère qu’en 2023. Chez Milka, les petits œufs mauves affichent une hausse de 8%. Au milieu de tout ça, Lindt serait « presque raisonnable » selon l’association de consommateurs avec son lapin doré « seulement » 6% plus cher que l’an dernier.

D’autres hausses sont plus modérées selon Que Choisir dans l’échantillon de 80 chocolats de Pâques étudiée et qui enregistre une inflation globale de 5 % par rapport à Pâques 2023, « mais elles restent largement supérieures à l’inflation alimentaire de mars, redescendue à 3 % par rapport à l’an dernier. »

La faute au prix du cacao ? Au prix du lait ?

Les fabricants auraient-ils pu modérer ces hausses ? « Sûrement », répond l’association. « Ramenés au kilo, certains prix atteignent des sommets. Ainsi, le Maxi Kinder Surprise est vendu la bagatelle de 60 €/kg en grande surface – ça fait cher le jouet en plastique dissimulé à l’intérieur ! » À noter que le Kinder Surprise classique est à 56 €/kg, soit presque aussi cher. Or, une tablette de chocolat au lait composée d’ingrédients équivalents coûte une dizaine d’euros le kilo, voire moins pour certaines marques de distributeur, souligne Que Choisir.

Elle rappelle par ailleurs que ces chocolats sont des produits industriels, contenant de nombreux additifs (shellac, gomme arabique, lécithine de soja…) et arômes rarement spécifiés, sans oublier de l’huile de palme… Et le sucre est le premier ingrédient indiqué sur les étiquettes, et non le cacao ou le lait.

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