Quel avenir pour l’Unité de valorisation énergétique ?

Créée en 1972, l’UVE, qui traite 53.000 tonnes de déchets par an, est aujourd’hui saturée. Après état des lieux et analyses, les élus du SYBERT doivent prendre une décision en décembre quant à l’avenir de cette usine.

© Sybert

34.000 tonnes d’ordures ménagères résiduelles et 19.000 tonnes de déchets (refus du tri des recyclables, incinérables issus du tri des encombrants des déchetteries, déchets des communes et déchets tiers) sont traités chaque année à l’UVE (Unité de valorisation énergétique) du SYBERT. Pour continuer à fonctionner, l’usine doit subir des transformations et des mises aux normes.

État des lieux actuel

Un cabinet d’étude a été mandaté pour faire l’état des lieux de l’UVE. Plusieurs ouvrages très anciens montrent des signes d’usure ou de dégradation. Ils devront rapidement être remplacés ou renforcés. Des mises aux normes sont également à prévoir.

« La ligne de 1976 accuse 40 ans de service. Elle a subi quelques remplacements notables d’équipements et va connaitre une nouvelle épreuve hydraulique en juin 2017 pour tester la bonne tenue de la chaudière, ce qui pourra entrainer des travaux plus ou moins importants. » explique le SYBERT. « La ligne de 2002 est certes beaucoup plus récente, mais le concept novateur de la grille refroidie à l’eau s’est avéré fragile. De gros travaux et des remplacements sont nécessaires à court terme pour la fiabiliser. »

Perspectives d’évolution

L’usine traite actuellement 34.000 tonnes d’ordures ménagères par an. Cette quantité pourrait être réduite à 33.000 tonnes (avec une base moyenne de 150 kg/hab/an) ou 22.000 tonnes par an (base de 100 kg/hab/an). Mais les 19.000 tonnes d’autres déchets que reçoit l’UVE saturent l’équipement.

Les scénarios envisagés

Le cabinet d’étude mandaté par le SYBERT a présenté plusieurs scénarios pour pallier le vieillissement de l’UVE.

Les élus du SYBERT devront tenir compte de plusieurs facteurs : coûts d’investissement et de fonctionnement, mises aux normes environnementales nécessaires, nombre d’emplois induits, chaleur produite, rendement énergétique, traitement local des déchets, impact environnemental, etc. Ils choisiront en décembre 2016 la solution retenue pour l’avenir de l’UVE.

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