Quel est le coût de la vie pour un étudiant à Besançon ?

Selon une étude de l’Unef, le coût de la vie étudiante devrait augmenter d’un peu plus de 2% pour cette rentrée universitaire (contre 0,7% pour l’inflation). Les prix des loyers et des transports sont principalement en cause. À Besançon le coût total des dépenses mensuelles et de 768,51 € (1.192 € à Paris – 713 € à Poitiers)

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En cause à nouveau en 2017 : une augmentation des loyers ou des tarifs des transports en commun, voire de ces deux postes de dépenses. Onze villes cumulent en effet les deux augmentations.

Alors que le logement représente 53 % du budget des étudiants, les loyers des petites surfaces ont augmenté dans 37 villes universitaires par rapport à l'année dernière. Les étudiants devront débourser davantage à la fois pour se loger et pour se déplacer à Paris, Évry (Essonne), Lyon, Strasbourg, Nancy, Clermont-Ferrand, Angers, Mulhouse, Nîmes, Rennes et Rouen.

Le coût de la vie étudiante à Besançon

 La dépense de la vie quotidienne

 Pour Colin Juif, de l'Unef en Franche-Comté, il reste des efforts à faire. Concernant le logement, si Besançon se situe dans la moyenne nationale, il estime que l'encadrement des loyers doit être mis en place d'autant plus que les APL et les ALS vont diminuer et que la taxe d'habitation est "élevée" par rapport aux villes de même strate . "Par ailleurs, le parc de logement Crous reste très faible. Il faut réinvestir dans la construction de logements neufs adaptés pour les étudiants… "

Quid de Dijon ?

"Dijon est une des villes les plus chères pour les transports en commun, juste derrière Rennes. Comme pour cette dernière, les tarifs jeunes doivent être revus à la baisse pour permettre à chacun de se déplacer à un prix plus accessible" explique l'Unef. 

 Que demande le syndicat Unef ?

APL : Le syndicat demande au gouvernement de renoncer à la baisse controversée de cinq euros par mois à partir d'octobre de l'aide personnalisée au logement. 

L'Unef réclame également une exonération de la taxe d'habitation pour les étudiants, la mise en place de "demi-tarifs" dans les transports publics, et un effort sur les bourses. Elle exige enfin l'encadrement des loyers dans toutes les villes universitaires. Selon le syndicat, à Lille, "unique ville en région ayant fait (ce) choix politique", les loyers des petites surfaces s'affichent en baisse de 0,33%. Ces mêmes loyers augmentent au contraire de 2,23% à Paris, bien que la capitale applique également ce dispositif. L'encadrement des loyers devait à l'origine concerner plus d'un millier de communes, mais il n'a finalement été imposé qu'à Paris.

Un autre système pour les bourses étudiantes... 

Par ailleurs, le syndicat étudiant réclame une réévaluation complète du système de Bourse . "75% des étudiants sont exclus du système de bourse qui est basé sur le quotient familial et les revenus des parents" explique Colin Juif. "L échelon maximum est de 555 € par mois. Ça ne permet pas de vivre et cela oblige. On demande plan d'urgence de revalorisation des échelons de bourse de 20 % et une modification des critères. Un étudiant sur en licence doit travailler pour financer ses études, ce qui influe sur sa capacité de réussite…"

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