Quick du centre-ville : “Un sandwich supplément stylo s’il vous plaît !”

Nous nous étions jurés il y a cinq ans de ne plus y remettre les pieds ! Et puis finalement, un jour comme ce  samedi 6 septembre, nous décidons, entre copines, de s’arrêter au Quick au centre-ville de Besançon vers 17h30, histoire de manger « vite fait » dans un restaurant climatisé avant d’aller au ciné. De surprises en mauvaises surprises….

Nous commandons chacune un menu. Le service est agréable et rapide. Il n'y a pas beaucoup de monde. Les annonces lumineuses sont alléchantes. Mais tout s'effondre à partir du moment où nous prenons nos plateaux pour nous installer. Ils étaient gras et collants, comme il y a cinq ans !

Nous cherchons une table et cette étape est longue, trop longue puisqu'il nous est difficile d'en trouver une sans sauce, sans frite ni traces noires. Finalement, nous nous installons sur une qui nous apparaît comme la moins pire.

Nous tirons les sièges pour nous y installer : ce jaune est-il la couleur originelle du siège ? Difficile à dire puisqu'il est noirci ! Étant en jupe, nous préférons mettre deux serviettes en papier avant de nous  asseoir. Ces sièges n'ont-ils jamais été lavés ?

 Puis en cherchant un endroit où poser nos sacs à main, nos regards croisent le sol du restaurant , ce qui nous coupe l'appétit ! Le sol est noir, collant, avec toujours, la petite frite ou un sachet de sel qui traîne.

Puis, vient le moment d'ouvrir les boîtes qui emballent nos sandwichs. Et là, cerise sur le gâteau : un stylo accompagne l'un de nos sandwichs au poisson ! Nous le rapportons directement au comptoir pour le changer. Le serveur  le jette à la poubelle et se retourne pour en demander un autre à son collègue aux cuisines "Et sans stylo si possible !" ajoute-t-il. Nous glissons un œil pour voir le cuisinier qui souriait. Un soupçon de gêne ? Nous n'en avons pas détecté. Nous retournons à nos places. Le responsable revient avec un autre sandwich accompagné d'excuses rapides. Il semblait presque amusé de l'incident.

Le Quick du centre-ville n'est pas connu pour être une référence en matière de propreté, mais nous ne pensions pas à ce point-là !

Samedi, à 17h30, il n'y avait presque personne. Un petit coup d'éponge, un coup de balai et de serpillère n'aurait pas été de trop ! Cette fois, c'est sûr, nous n'y remettrons plus jamais les pieds.

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