Rachat d’Alstom : Emmanuel Macron veut clarifier les “zones d’ombres” soulevées par FO

La fédération FO de la métallurgie a rencontré Emmanuel Macron, le ministre de l’Economie le vendredi 16 octobre 2015 à Bercy au sujet du rachat d’une partie d’Alstom par General Electric. 

©

Les délégués FO Éric Keller, secrétaire fédéral, Philippe Pillot, du secteur Alstom transport, et Jean-

François Merlin, du secteur énergie, ont rencontré le ministre de l'Economie au sujet de la cession des activités énergie d’Alstom à General Electric. Ce "closing" devrait être scellé le 2 novembre 2015.

Les délégués et le ministre ont abordé les craintes des salariés et de leurs représentants face aux nouvelles conditions de travail engendrées par le "closing". Emmanuel Macron, entouré de ses conseillers, a "montré sa connaissance du dossier qu’il avait suivi aux côtés du Président de la République, en expliquant les garanties apportées et les points qui étaient verrouillés par les différents contrats signés entre les différents acteurs (Alstom, GE, Bouygues) et l’État".

De nombreuses "zones d'ombre"

Si certains sujets, surtout financiers, semblent "sous contrôle", FO réclame "d’autres éclaircissements de la part des directions des deux groupes et doivent faire l’objet de réponses précises tant au gouvernement qu’aux instances concernées".

Ces sujets visent le maintien de l'emploi, des sites, des activités et des technologies issus de l’ancien Alstom, des problèmes de recherche et développement ainsi que de propriété intellectuelle.

Le ministre s'est engagé à demander à GE et à Alstom leurs visions stratégiques en terme de business et leurs plans d’investissement car "convient d’éclairer les zones d'ombre dans les meilleurs délais". Il a également précisé les dossiers sur lesquels le gouvernement travaillait "pour apporter de la charge dans les domaines énergétiques et ferroviaires". 

FO entend "poursuivre ses efforts pour défendre l’intérêt des salariés du groupe".

Quitter la version mobile