Les manifestants demandaient la possibilité pour ces élèves, de jeunes majeurs, "de continuer leurs études, le droit au séjour, d'avoir toute leur place dans notre société".
Ils s'étaient rassemblés à l'appel d'un collectif de soutien aux demandeurs d'asile et migrants regroupant une trentaine d'associations. "Ce sont des jeunes à qui la préfecture n'a rien à reprocher mais à qui il manque un papier dans le dossier", a dénoncé Paul Garrigues, vice-président de la Ligue des droits de l'Homme de Dijon. "Environ la moitié de ces élèves" fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français, a-t-il précisé.
La préfecture a reçu une délégation de huit personnes composée de lycéens, parents d'élèves, enseignants et membres du collectif et a proposé "une réunion rapidement pour discuter des cas individuels", a ajouté M. Garrigues.
(Source AFP)