Réforme des retraites : Christophe Lime regrette la hausse des cotisations à la CNRACL

Dans un communiqué de presse reçu vendredi 17 février, le vice président du Grand Métropole Besançon, Christophe Lime, juge défavorable la hausse des cotisations pour les employeurs locaux issus du service public et demande la suppresion de la réforme des retraites. 

4 Christophe Lime – 57 ans Cadre chez GRDF Parti communiste français (PCF) ©

Christophe Lime estime que l'impact pour les collectivités CCAS (Besançon), Grand Besançon Métropole, ville de Besançon serait estimé à un surcoût annuel de 662 587 €. Le vice-président du Grand Besançon s'est également exprimé sur l'allongement du départ à la retraite des agents, une mesure qu'il juge "incompatible" avec la santé des acteurs locaux. Il ajoute "que les métiers a pénibilités généralement représentés par les petites catégories ne sont pas pris en compte dans le calcul de l'âge de départ à la retraite : soit 77,81 % des salariés en catégories C du Grand Besançon Métropole, CCAS, et ville de Besançon".

Selon lui, cette réforme pourrait aussi accroître les inégalités de genre, repoussant davantage le départ de l'âge à la retraite des salariés femmes : soit 59,3 % des effectifs du Grand Besançon Métropole, CCAS, et ville de Besançon, comprenant 59,0 % pour les agents femmes en catégorie C. Christophe Lime demande fermement à ce que cette réforme soit retirer et apporte son soutien à l'ensemble des salariés du secteur privé et public. Il souhaite "l'application d'une retraite à 60 ans avec des départs anticipés prenant en compte les métiers à pénibilité et les inégalités de genre".

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