Réforme du bac : Annie Genevard souhaite “moins d’épreuves, mais plus d’exigence”

La secrétaire générale des Républicains et vice-présidente de l’Assemblée nationale estime qu’une réforme de l’examen du baccalauréat est nécessaire à condition qu’elle soit guidée par un recentrage des épreuves sur les matières fondamentales et le retour de l’exigence.

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Annie Genevard se dit très attentive aux arbitrages rendus dans les prochains mois après la remise du rapport de l'universitaire originaire de Franche-Comté Pierre Mathiot. "Le bac est un diplôme auquel les Français sont, à juste titre, très attachés. Il convient de lui redonner tout son sens et sa valeur" explique la députée du Doubs. "Comme l’a indiqué notre Président Laurent Wauquiez hier soir dans L’Émission politique sur France 2, nous refuserions, par exemple, que le projet de réforme écourte encore l’année de Terminale, en organisant les épreuves dès le retour des vacances de printemps pour s’adapter à la nouvelle plateforme Parcoursup"

La secrétaire générale des Républicains qu'au contraire, les examens devraient être organisés en juillet pour redonner le mois de juin aux élèves afin de finir les programmes et d’approfondir les apprentissages.

Pour Annie Genevard, la réforme doit tenir compte de deux objectifs. 

Premier objectif

"Le bac doit être le gage de l’acquisition des fondamentaux, nécessaire pour la réussite de l’élève dans la poursuite de son parcours scolaire. Il faut donc recentrer les épreuves sur les matières fondamentales de chaque section par des coefficients significatifs. Le bac sous sa forme actuelle est non seulement coûteux, mais il ne joue pas son rôle de 1er grade universitaire". 

Deuxième objectif :

"L’exigence doit enfin remplacer l’indulgence pour cette épreuve dont la valeur s’est considérablement dépréciée ces dernières années. Il faut en finir avec les consignes d’indulgence données aux correcteurs chaque année et limiter la compensation des moyennes afin d’assurer un taux maximal de réussite.

Si le bac ne garantit plus une réelle validation des acquis, alors nous retrouverons des jeunes dénués des compétences indispensables aux études supérieures, ce qui ne fera qu’accroître la sélection par l’échec à l’université qui sévit dans des proportions inacceptables : 60 % des étudiants échouent dès la 1re année de licence !"

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