Dans un peu plus d'une semaine, lors de la rentrée scolaire, les écoles françaises pourraient se retrouver dans la difficulté. En cause, plus de 4.000 postes non pourvus aux concours enseignants.
Selon les chiffres du ministère de l’Éducation nationale, le taux de postes pourvus est de 83,1% dans le premier degré public, contre 94,7% l’an dernier. Pour les collèges et les lycées, il se situe à 83,4% contre 94,1%.
Ces difficultés de recrutement seraient notamment liées à une crise d'attractivité du métier.
Des solutions envisagées par le gouvernement
Pour répondre à cette crise inédite, des professeurs contractuels devraient faire leur rentrée dans quelques jours. Ces derniers, détenteurs d’une licence (peu importe le thème), débuterons dans leurs nouvelles fonctions avec seulement quelques jours de formation.
Le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye, qui avait promis la mise en place d’un "professeur devant chaque classe", a quant à lui annoncé le lancement, à l’automne, de "milliers de débats démocratiques" pour que "les communautés éducatives qui le souhaitent puissent échanger et imaginer un nouveau projet d’établissement et de pédagogie." Le salaire des enseignants débutants en 2023 devrait également être revalorisé avec 2000 euros nets par mois.