Christophe Grudler : Reprise d’Alstom, pas sans la branche transport

Le conseiller général MoDem de Belfort-Est, Christophe Grudler, met en garde contre le risque d’oublier Alstom Transports Belfort, dans le cadre de la réflexion en cours sur la reprise de la division Énergie d’Alstom.

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"Je ne souhaite pas qu'Alstom Transports Belfort, qui emploie 550 salariés sur place, soit la victime collatérale d'un plan de reprise de l'énergie. Cette entité risque d'apparaitre comme une enclave sur un site de 80 hectares presqu'entièrement dédié à l'énergie", a-t-il souligné dans un communiqué.

Alstom Transports fabrique à Belfort des motrices de TGV et des motrices Diesel et participe, dans une moindre mesure, à la réparation des machines, vendues notamment à la SNCF.

Selon M. Grudler, "tout cela est fragile : les TGV ne se vendent pas beaucoup en ce moment, et les contrats pour les motrices Diesel (notamment avec l’Asie centrale) spécifient que la plupart des machines soient construites dans les pays acheteurs".

"Si on ne bouge pas, Alstom Transports peut être condamné à Belfort", alors que "le site ne manque pas d’atouts", ajoute-t-il, précisant qu'à Ornans, Reichhoffen et La Rochelle, "d’autres usines d’Alstom Transports sont en plein développement".

Pour Christophe Grudler, "se limiter au secteur de l’énergie, sans se préoccuper de nos autres industries, serait une erreur qui pourrait nous coûter cher en terme d’emplois".

"Tout cela est bien sûr question de volonté politique, et de la capacité d’union des élus locaux, pour parler d’une seule voie auprès des industriels et de l’Etat : le consensus local est la condition de la réussite", estime-t-il.

Le conseiller général milite ainsi pour "que Belfort se positionne de façon forte et déterminée" dans les négociations en cours actuellement et que les collectivités locales et l’Etat montrent "leur volonté d’accompagner les projets d’Alstom Transports à Belfort" :

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