Rythmes scolaires : les inquiétudes de Jean-Louis Fousseret

Jean-Louis Fousseret, Maire de Besançon, Président du Grand Besançon semble inquiet au sujet des dispositions du projet de loi de finances pour 2015 (actuellement en discussion au Parlement), concernant la probable diminution du fonds d’amorçage de la réforme des rythmes scolaires l’année prochaine…

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Si le dispositif actuel (base de 50 euros par élève + majoration pour les communes en difficulté) n’était pas pérennisé, ce serait une charge supplémentaire que les communes devraient encore absorber. 

"Cette situation serait insupportable surtout si l’on met cette éventuelle mesure en perspective de la baisse historique de dotations de l’Etat." Déclare Jean-Louis Fousseret dans un communiqué de ce mercredi 15 octobre 2014. 'Pour la Ville de Besançon, outre le coût des rythmes scolaires (dépense de 2 millions d’euros), il faut compenser la diminution des dotations de l’Etat à hauteur de 3,7 millions d’euros par an (moyenne sur les trois prochaines années)." 

Cependant, Jean-Louis Fousseret tient a préciser que "Dans le contexte actuel où beaucoup de nos concitoyens souffrent" il a décidé "de ne pas alourdir les charges qui pèsent sur les Bisontines et les Bisontins." Il souhaite tenir l'une de ses promesses de campagne en assurant qu'il n'augmentera pas les impôts. 

"Les désengagements successifs sont donc autant de signes négatifs de nature à remettre en cause des choix politiques clairs." Affirme le maire. "C’est d’abord le cas envers les familles qui bénéficient à Besançon de la gratuité. C’est ensuite le cas plus globalement pour les collectivités qui ne seront plus en mesure de contribuer au redressement du pays en stimulant la croissance locale par l’investissement."

Jean-Louis Fousseret appelle "solennellement" l’attention du gouvernement et des parlementaires sur cette situation générale et sur la question de la pérennisation du fonds d’amorçage. Il l’exprimera d’ailleurs à Madame Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche qu’il rencontrera mercredi 22 octobre prochain.

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