Rythmes scolaires : “pas de mercredi dans ces conditions !”

Entre 150 et 200 professeurs des écoles se sont donnés rendez-vous place de la Révolution à Besançon contre le projet de réforme des rythmes scolaires. Blandine Turki co-secrétaire départementale du SNUipp-FSU 25 regrette le manque de concertation de la part du gouvernement. Selon elle les élèves ne sont pas forcément mieux pris en compte…

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En publiant la proposition de décret sur les rythmes scolaires durant les vacances, le gouvernement voulait-il se faire un peu trop discret ? C'est le sentiment des syndicats et notamment le SNUipp-FSU qui appelait les professeurs des écoles à manifester en ce mercredi après-midi. Nombreux sont ceux qui espéraient plus de "concertation" de la part du nouveau gouvernement et qui espéraient aussi plus d'ouverture de postes. (lire notre article ici).  

Ces "instits" venaient du Pays de Montbéliard, d'un village rural comme Noironte ou de Besançon. Près de 200 enseignants du premier degrés se sont réunis pour manifester contre le projet de réforme de rythmes scolaires.  Les manifestants se sont ensuite rendus devant au rectorat où une délégation a été reçue par le préfet et par le recteur d'académie.

Si la plupart des professeurs se disent ouverts à des discussions sur les rythmes des enfants, ils estiment en revanche que cette réforme ne répond pas aux besoins des élèves ni à ceux des enseignants. Blandine Turki co-secrétaire départementale du SNUipp-FSU 25 regrette le manque de dialogue social et que le gouvernement ait cèder "si facilement" au lobbies du tourisme. 

Pour le syndicat, "le décret sur l’aménagement du temps scolaire rend obligatoire la semaine de 4,5 jours. Il n’apporte aucune garantie d’un temps périscolaire gratuit et de qualité pour tous les élèves." Une journée de grève est programmée pour le jeudi 31 janvier prochain.

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