Ce concours "met à l’honneur un savoir-faire régional unique", rappelle l’A2M.
Lors de deux sessions de dégustation, un jury averti évalue les candidates selon des critères précis : couleur homogène, belle présentation, texture en bouche, équilibre entre souplesse et fermeté, saveurs authentiques et arôme fumé.
La première dégustation s’est tenue en mai dernier à Vesoul, la deuxième se déroulera ainsi :
- Matinée de dégustation avec un jury d’amateurs : composé d’une centaine de consommateurs passionnés et avertis. La moyenne des notes de leur dégustation et de celle de mai déterminera les 8 meilleures saucisses de Montbéliard.
- Après-midi dédiée à la dégustation d’un jury d’experts : composé d’une dizaine de membres : professionnels des métiers de bouche et personnalités venues de Franche-Comté et d’ailleurs (liste officielle à venir). Il désignera le podium 2025.
L’annonce des résultats et la remise des médailles sera effectuée avant le coup d’envoi du match FCSM-Dijon FCO.
A propos de la saucisse de Montbéliard
Au XIVe siècle, la Montbéliard se nomme andouille ou andouillette. Elle se différencie des autres saucisses par une recette originale : un mélange de maigre et de gras de porc local, assaisonné d’ail et de carvi (plante régionale aussi appelée cumin des prés), longuement séché en cheminée où l’on brûle des résineux. Présente dans tous les garde-manger, la saucisse de Montbéliard fait alors partie de l’alimentation quotidienne des locaux
