Séverin Ménigoz est de retour pour une nouvelle enquête

On l’a découvert dans « Autopsie d’une truite », premier roman du Bisontin Philippe Koeberlé publié en 2011 par la maison d’éditions Coxigrue basée à Besançon. Le pêcheur à la mouche de la vallée du Dessoubre Séverin Ménigoz revient dans « Le Sorcier d’Ornans« , où il se trouve impliqué dans une folle histoire de canne à pêche en bambou de l’époque de Napoléon III, de message codé et de tueurs au pays de Courbet.

Comme le premier opus mettant en scène Séverin Ménigoz, "Le sorcier d’Ornans" se lit d’une traite, tant on veut savoir dans quel pétrin s’est encore fourré ce spécialiste de la pêche à la mouche, revenu en son pays du Dessoubre. Assisté de ses deux acolytes – son ami d’enfance haut en couleur le p’tit Mouge qui travaille à "La Peuge" et son cousin bisontin médecin légiste -, le héros se retrouve confronté au passé d’un illustre pécheur à la mouche installé dans le minuscule village de Châteauvieux-les-Fossés, perché au dessus de Vuillafans.

L’occasion pour l’auteur d’évoquer Ornans, son musée Courbet, sa place où trônent Le pécheur des Chavots et la Brasserie des pécheurs, mais aussi la pollution qui voit nombre de truites et autres ombres périr dans la Loue ou encore le gouffre de Jardel et ses obus datant de la Première Guerre mondiale ! 

En pratique

Philippe Koeberlé, "Le Sorcier d’Ornans", Editions Coxigrue, collection polar & nature, décembre 2012, 386 pages, 18 euros. En vente en librairie.

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