Si sainte Colette m’était contée

Elle fut la plus grande réformatrice religieuse du Moyen Age. Colette de Corbie est au cœur du dernier livre de l’historienne lédonienne Annie Gay.

Si le nom de la Picarde Colette de Corbie (1381-1447) ne vous dit rien, sachez que c’est elle qui réforma les ordres des Franciscains et des Clarisses de François et Claire d’Assise. Et c’est à elle que l’on doit, entre autres, la fondation du monastère des Clarisses de Poligny en 1415, il y a juste 600 ans. Ce couvent, situé derrière la collégiale Saint-Hippolyte, présente la particularité d’être toujours dans son lieu d’origine, ayant été réoccupé après la Révolution par les sœurs qui en avaient été chassé. Il recèle en outre, dans une chasse conservée dans sa chapelle, les reliques de sainte Colette. 
 
Annie Gay, historienne et romancière jurassienne, a choisi de lui consacrer son dernier livre. Mais si elle y relate la vie de celle qui est considérée comme la plus grande réformatrice religieuse du Moyen-Age, elle a choisi de le faire sous l’angle de la femme. Imaginant ses tourments et ses luttes, elle livre le portrait vivant d’une femme résolue, ancrée dans son époque. Un destin extraordinaire qui passe, outre Poligny, par Besançon et Dole pour la Franche-Comté.

En pratique :

Annie Gay, "Colette de Corbie", éditions Cabédita, septembre 2014, 192 pages, 22 euros. En vente en librairie. 
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