Âgé de 50 ans, l'enseignant a été convoqué le mardi 2 juin après avoir fait passer les oraux du baccalauréat. Il a été convoqué par le proviseur en présence de trois autres personnes. Dans la journée, le chef d'établissement avait reçu une élève et ses parents qui portaient une accusation pour des faits remontant à deux ans. "Il ignorait l’objet de la convocation ce qui ne lui a pas laissé la possibilité de se faire accompagner" déplore dans un communiqué les syndicats SNES FSU et Sud Éducation qui parle d'un professeur estimé, actif, impliqué mais aussi connu pour son humanisme, sa générosité et son humour. "L'enseignant a dénoncé les faits reprochés, le seul soutien apporté a été de lui demander s'il avait une assurance pour préparer sa défense. Il a tenté de mettre fin à ses jours dans la nuit qui a suivi. Réanimé par les services de secours, il est décédé quatre jours plus tard".
Un CHSCT extraordinaire le 1 juillet
Les syndicats demandent, afin que ce type de situation ne se reproduise pas, que l’Éducation fasse "preuve de discernement, entende et écoute ses personnels". Ils réclament en outre l’ouverture d’une enquête administrative auprès du rectorat alors que les personnels du lycée ont saisi le CHSCT (Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail) qui se réunira en session extraordinaire le mercredi 1er juillet.