“The Gladiators” usurpé : la cour suprême de Jamaïque tranche en faveur de la famille du chanteur

Le 22 septembre 2015, nous vous informions de l’usurpation du nom de groupe légendaire de reggae The Gladiators par le collectif Droop Lion & The Gladiators pour deux concerts prévus en Franche-Comté. Une décision de justice de la cour surpême de Jamaïque vient d’être rendue en faveur de la famille Griffiths (famille du chanteur de The Gladiators)…

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Rappel des faits

Comme précisé dans le communiqué de presse paru le 22 septembre dernier, le groupe The Gladiators fait face à une spoliation de nom. En effet, les compagnies Tour Makers et Cartel Concerts ont mis en place une tournée Européenne intitulée Droop Lion & The Gladiators, sans aucun droit d’utilisation du nom. Le nom The Gladiators est déposé et ne peut être utilisé sans l’accord de la famille Griffiths.

Il s’agit donc d’une spoliation mais également d’une tromperie, puisqu’il ne s’agira pas du groupe The Gladiators que ces personnes comptent présenter en spectacle. Le public est donc trompé dans cette affaire, au même titre que les salles et festivals qui ont acheté cette prestation, et participent à ce mensonge sans le savoir et très certainement, sans le vouloir. 

Une décision de justice en faveur de la famille Griffiths

La Cour Suprême de Jamaïque a tranché ce lundi 28 septembre à Kingston en faveur de la famille Griffiths. Le tribunal prononce une interdiction d’utilisation du nom The Gladiators à des fins commerciales dans le secteur du divertissement musical mais également une interdiction de se produire en tant que groupe nommé The Gladiators. Cette décision est une injonction ayant valeur d’interdiction dans un premier temps jusqu’au 27 octobre. 

Malgré les propos de Cabel Stephenson (manager de Droop Lion) dans son communiqué de presse du 22 septembre dernier, c"'est désormais la preuve officielle que cette tournée n’est pas légitime et que les prestations vendues sont mensongères, à l’encontre du public et des établissements recevant la tournée." souligne Michel Jovanovic, l'un des dirigeants de Mediacom.

"Il y a bien entendu des enjeux financiers dans ce type d’affaire, mais c’est bien une question de morale et de justice qui nous motive avant tout à faire respecter les droits de la famille Griffiths et notamment d’Albert Griffiths qui se trouve désormais dans un état de faiblesse du à la maladie de Parkinson. C’est pourquoi nous lançons à nouveau un appel à la raison à toutes les personnes concernées de près ou de loin par cette malheureuse affaire ; afin que chacun respecte les droits de la famille Griffiths." indique Michel Jovanovic, 

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