Tourisme : préparer “la reprise”

Jean-Baptiste Lemoyne va réunir « la semaine prochaine » les professionnels du tourisme pour « travailler aux conditions de reprise », a annoncé mercredi le secrétaire d’État chargé du Tourisme, sans fixer la date de cette reprise.

Randonnée dans le Jura © D Poirier

"La semaine prochaine je réunirai au cours de trois réunions avec mes collègues Alain Griset (ministre délégué aux PME) et Elisabeth Borne (ministre du Travail), les acteurs de l'hôtellerie et de la restauration, de l'évènementiel, etc... pour travailler aux conditions de reprise", a annoncé Jean-Baptiste Lemoyne dans l'émission "Bonjour chez vous!" sur Public Sénat.

"Une réouverture progressive peut se faire en identifiant les lieux par catégorie", estime-t-il sans toutefois s'avancer sur une date précise.

"Il y a des lieux dans lesquels on sait que la capacité de diffusion du virus est moindre - tout ce qui est en plein air - il y en a pour qui ce sera un peu plus fort - tout ce qui est intérieur", selon M. Lemoyne.

Le secrétaire d'Etat chargé du tourisme a aussi évoqué la possibilité d'utiliser l'application "Tous anti-Covid" comme condition d'accès aux restaurants en remplacement du cahier qui était utilisé par les restaurateurs lors des premiers déconfinements pour enregistrer les clients. "Cela permet de mieux tracer, d'inciter les gens à se dépister, remonter l'échelle et lutter contre le virus tout en reprenant une vie plus normale", a-t-il estimé.

Le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme a de nouveau réfuté l'idée d'un passeport vaccinal, "c'est à dire de conditionner le fait d'accéder à certaines activités ou de voyager à l'étranger à l'obligation vaccinale". Il lui préfère le pass sanitaire qui contient également les résultats de tests anti-Covid.

Jean-Bapiste Lemoyne n'exclut pas non plus des "expérimentations" dans le monde de l'événementiel (congrès, foires) comme il en est envisagé sur des festivals ou concerts.

"C'est une part très importante. Le tourisme d'affaire est ce qui manque à Paris et l'Ile-de-France depuis un an. C'est un moteur puissant", a-t-il dit.

(AFP)

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